Quand la stratégie d’offre est vecteur de cohésion et dynamisme des équipes.
L’offre est un contrat de confiance établi entre l’entreprise, ses clients, et toutes les parties prenantes. Définir une stratégie d’offre, c’est concevoir le tryptique gagnant qui repose sur :
1° Les produits et services proposés
2° La ou les marques qui vont porter ces produits et services
3° Le modèle économique ou la chaîne de création de valeur instaurée à toutes les étapes, de la conception des produits et services jusqu’à leurs bénéfices identifiés par les usagers finaux. Cette création de valeur qui doit être partagée entre l’entreprise, ses partenaires, et ses clients, afin de créer une relation équilibrée, de confiance et donc pérenne.
Travailler ces 3 piliers en totale cohérence permet de mobiliser tous les collaborateurs.
Ceci suppose 3 préalables fondamentaux, pour les dirigeants :
1° Avoir défini clairement ce pourquoi l’entreprise a été créée (la mission).
2° Fixer la vision (le combat) et les objectifs à atteindre.
3° Communiquer en interne une fois ce cadre déterminé, régulièrement, pour donner cette perspective, insuffler l’élan.
On voit encore trop souvent des équipes centrées sur leur propre « tâche » ou fonction, travaillant en silo, essayant parfois de répondre à des objectifs contradictoires, ne sachant plus ou ne voyant plus le « bien commun » de l’entreprise.
Mobiliser sur l’offre, c’est parvenir à ce que les équipes s’engagent à faire vivre chaque jour la raison de l’existence de l’entreprise : c’est respecter la promesse faîte à toutes les parties prenantes, c’est prendre des initiatives pour la satisfaction du client, c’est s’adapter en permanence à une nouvelle donne interne et externe.
Cette façon de faire est exigeante : elle nécessite d’avoir le client au cœur de son organisation, de co-constuire avec des expertises et profils variés, de délivrer et faire des retours d’expériences.
Les écueils sont aussi importants : on constate trop souvent des désillusions quand les projets aboutissent trop rarement, faute de mauvais cadrage, de manque de clarté stratégique, de volonté et moyens pour délivrer, une priorité chassant l’autre. Rien n’est pire que d’avoir suscité l’envie et l’adhésion, et de décevoir.
Et pourtant, quel autre projet collectif plus inspirant et fédérateur ?